allongée nue sur des coussins
tu prends la pose pour un dessin océanique
le modelé de ton bassin
me suggère des désirs malsains peu platoniques
sur fond de ciel au crépuscule
comme une fleur une renoncule
photogénique
mais sans arrêt tu gesticules
faisant bouger ton monticule
si volcanique
allongée nue sur des coussins
tu prends la pose pour un dessin océanique
les courbes de tes hanches, de tes seins
me suggèrent des désirs malsains peu platoniques
pris d’une frénésie subite
excité comme un mozabite
anachronique
je n’sais plus rien ni où j’habite
ni les propos que je débite
et te panique
allongée nue sur des coussins
tu prends la pose pour un dessin océanique
le modelé de ton bassin
me suggère des désirs malsains peu platoniques
mes mains me lèvres se disputent
ce lieu secret que je suppute
douceur chronique
avance un peu que je t’impute
ce chaud serpent que l’on répute
pharaonique
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